Histoire de l’opposition politique en Algérie تاريخ المعارضة السياسية في الجزائر Repères Repères L’opposition politique est un élément essentiel de toute démocratie, …
Le Printemps noir est le nom donné à une série d’événements qui ont eu lieu en Kabylie, en Algérie, en 2001. Tout a commencé le 18 avril 2001, lorsque Massinissa Guermah, un jeune lycéen, est mort lors d’une manifestation dans la ville de Beni Douala. Cette mort a provoqué une vague de protestations dans la région, qui a rapidement dégénéré en affrontements violents entre les manifestants et les forces de sécurité algériennes.
Les manifestations ont continué pendant plusieurs mois, et ont été marquées par des grèves générales, des sit-ins et des marches. Les manifestants ont réclamé des réformes politiques, une meilleure gouvernance et la reconnaissance de l’identité kabyle. Ils ont également demandé la fin de la répression policière et la libération des prisonniers politiques.
Malheureusement, la répression violente des manifestations a entraîné de nombreux morts et blessés. Les autorités algériennes ont également arrêté et emprisonné plusieurs manifestants et militants politiques.
Le Printemps noir a été un moment décisif dans l’histoire de la Kabylie et a marqué un tournant dans les relations entre les autorités algériennes et la population kabyle. Les revendications des manifestants ont finalement conduit à la reconnaissance officielle de la langue et de la culture kabyles en Algérie, ainsi qu’à des réformes politiques limitées. Cependant, de nombreuses revendications des manifestants restent non satisfaites à ce jour.
En 1994, Liamine Zeroual est arrivé au pouvoir en Algérie à la suite d’un coup d’État militaire. Il a cherché à rétablir la stabilité dans le pays, qui était plongé dans une guerre civile opposant les forces gouvernementales aux groupes islamistes armés. Zeroual a organisé des élections législatives et présidentielles en 1997, qui ont été remportées par le Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Cependant, Zeroual a été confronté à des problèmes internes au sein de son propre parti, le Rassemblement National Démocratique (RND), qui a connu des divisions et des tensions croissantes. En outre, il a été critiqué par l’opposition et la société civile pour des fraudes électorales et des violations des droits de l’homme.
Le 29 septembre 1998, le général Khaled Nezzar, un ancien ministre de la Défense et une figure influente de l’establishment militaire algérien, a prononcé un discours public dans lequel il a critiqué sévèrement la politique de Liamine Zeroual et a appelé à des réformes politiques et économiques plus rapides.
Le lendemain, le 30 septembre 1998, Liamine Zeroual a annoncé sa démission de la présidence de l’Algérie, invoquant des raisons personnelles. Cette annonce a pris tout le monde par surprise, y compris ses proches collaborateurs et les membres de son parti. Sa démission a été immédiatement acceptée par l’Assemblée nationale algérienne.
Bien que Zeroual ait déclaré que sa démission était motivée par des raisons personnelles, certains ont suggéré que des pressions internes et externes ont également joué un rôle. Certains analystes ont souligné que Zeroual avait été en désaccord avec les cercles militaires influents en Algérie, tandis que d’autres ont fait valoir que la communauté internationale avait exercé des pressions pour le pousser à quitter ses fonctions.
La démission de Liamine Zeroual a ouvert la voie à des élections présidentielles anticipées en avril 1999, qui ont été remportées par Abdelaziz Bouteflika. Cependant, la crise politique et sociale en Algérie a persisté, et de nombreux Algériens continuent de réclamer des réformes démocratiques et une amélioration de leur situation économique et sociale.
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
Liamine Zéroual (en arabe : اليمين زروال, en berbère : ⵍⵉⴰⵎⵉⵏ ⵣⴰⵔⵡⴰⵍ), né le à Batna, en Algérie, est un militaire et un homme d’État algérien. Il dirige l’Algérie en tant que président du Haut Comité d’État puis comme président de la République algérienne démocratique et populaire entre 1994 et 1999. Élevé au rang de général en 1988, il est promu commandant des Forces terrestres de son pays en 1989 et devient ministre de la Défense en 1993 dans le Haut Comité d’État. Il conserve ce poste jusqu’en 1994. Nommé président de l’État en période de crise, il remporte l’élection présidentielle de 1995 avec 61,3 % des voix. Il ne se représente pas en 1999.
Dès le mandat du président Zéroual, les prémices d’un règlement politique de la crise se font jour, mais aucun accord n’est trouvé. L’AIS (branche armée du FIS) observe néanmoins une trêve durant sa présidence : le président Zéroual promulgue la loi Erahma (la Clémence) pour les terroristes repentis.
La démission de Zéroual, en 1999, débouche sur l’élection présidentielle d’avril 1999L 153. L’ancien ministre des Affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika se présente comme candidat « indépendant », mais il est soutenu par l’armée117 et tous ses adversaires se retirent la veille du premier tour
Le 11 janvier 1992, Chadli Bendjedid, le président de l’Algérie à l’époque, a démissionné de son poste. Sa démission est survenue après une série de protestations et de troubles en Algérie, qui ont débuté après l’annulation des élections législatives de 1991. Certains considèrent la démission de Chadli comme un coup d’État, tandis que d’autres soutiennent qu’il s’agissait d’une décision personnelle prise par le président en réponse aux pressions populaires et politiques. Quoi qu’il en soit, la démission de Chadli a marqué le début d’une période de transition difficile pour l’Algérie, qui a été marquée par des conflits politiques et des violences.
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
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Présence Turk
La régence d’Alger, est une appellation historique de l’Algérie actuelle, alors État d’Afrique du Nord, intégré à l’Empire ottoman tout en étant autonome, dont l’existence, de 1516 à 1830, a précédé la colonisation de l’Algérie par la France. Située entre la régence de Tunis, à partir de 1574, à l’Est et l’Empire chérifien, à partir de 1553, à l’ouest (et les possessions espagnoles et portugaises d’Afrique du Nord), la Régence s’étendait à l’origine dans des limites allant de La Calle à l’Est aux Trara à l’ouest et d’Alger à Biskra, et s’est ensuite déployée jusqu’aux actuelles frontières orientale et occidentale de l’Algérie.
La régence, gouvernée successivement par des sultans puis des beylerbeys, des pachas, des aghas et des deys, était formée par plusieurs beyliks qui se trouvaient sous l’autorité des beys : Constantine à l’est, Médéa dans le Titteri et Mazouna, puis Mascara et Oran à l’ouest. Chaque beylik était divisé en outan (cantons) avec à leur tête des caïds relevant directement du bey. Pour administrer l’intérieur du pays, l’administration s’appuyait sur les tribus dites « makhzen ». Ces tribus étaient chargées d’assurer l’ordre et de lever l’impôt sur les régions tributaires du pays. C’est par ce système que, durant trois siècles, l’État d’Alger a étendu son autorité sur le Nord de l’Algérie actuelle. Cependant, la société est divisée en tribus et dominée par des confréries maraboutiques ou des djouads locaux ; plusieurs régions du pays ne reconnaissent ainsi que de manière lâche l’autorité d’Alger. Tout au long de son histoire se constituent ou perdurent de nombreuses révoltes, confédérations, fiefs tribaux ou sultanats aux marges de la régence.
Présence Turk
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
Le royaume de Koukou est un royaume amazigh de l’époque moderne qui régna sur une grande partie de la Kabylie, fondé par Sidi Ahmed ou el Kadhi vers . Koukou, un village accroché à flanc de montagne, sur un promontoire dans la tribu des At-Yahia, près d’Aïn-el-Hammam, accueille son camp retranché qui deviendra, quelques années plus tard, la capitale de son royaume.
Descendant d’un célèbre juriste originaire d’At-Ghobri, dans la région d’Azazga, les At-Lqadi s’établissent dans la vallée du Sébaou dès la fin du XIVe siècle. Tout en faisant fructifier leur fortune dans la plaine, ils étendent peu à peu leur influence sur les tribus de montagne. Leur pouvoir politique ne commence, cependant, à s’imposer qu’au début du XVIe siècle, lorsque Si Ahmed At-Lqadi, ancien Cadi à la cour des Hafsides de Bougie, est nommé « gouverneur » de la province qui s’étend de Jijel jusqu’à l’oued Sébaou, dans la région de Tizi-Ouzou. Lorsque les Espagnoles s’emparent de Bougie en 1510, la famille régnante des Hafsides est en déroute. Si Ahmed At-Lqadi organise alors la résistance, et réussit à stopper l’offensive ennemie. Son autorité ainsi légitimée par le sabre, il devient, en 1514, le premier souverain de Koukou.
Cette dynastie règnera durant plus de deux siècles sur un vaste territoire, qui s’étend de Jijel, à l’est, jusqu’aux portes d’Alger. A l’arrivée des frères Barberousse, Aroudj et Khair-Eddine, à Alger en 1512, Ahmed At-Lqadi était déjà un personnage de légende dont l’aura embrassait une grande partie du territoire kabyle. D’abord allié des Turcs contre les Espagnoles, le souverain kabyle devient très vite l’homme à abattre des représentants de la Sublime Porte qui peinent à lui imposer leur tutelle. En 1520, il repousse les détachements des milices de Khaïr-Eddine qui multipliaient les incursions dans la vallée du Sébaou, contraint le chef turc à fuir pour se réfugier à Djerba en Tunisie.
Sa capitale est Koukou, qui s’établit sur un promontoire, avec environ 15 000 habitants. À son apogée, le royaume de Koukou entretient même des rapports cordiaux avec l’Espagne et intrigue lors de l’Expédition d’Alger de 1541.
Le royaume de Koukou fourni également des mercenaires dont les services sont recherchés à Alger, mais également à l’étranger, à Tunis ou par les Saadiens au Maroc comme lors de la Bataille des Trois Rois (1578).
L’histoire du royaume de Koukou s’inscrit dans le mouvement de dissidence politique de certaines régions d’Algérie (royaume des Aït Abbas en Kabylie, Sultanat de Touggourt et diverses confédérations du Sahara et des Hauts Plateaux) durant la période de la régence d’Alger, et vis-à-vis de cette dernière.
L’affaiblissement du contrôle des Aït el Kadhi sur les tribus locales, dont la confédération des Zouaouas.
Durant son règne, Si Ahmed Atounsi Boukhetouche repousse les incursions des janissaires et réussit à sauvegarder l’indépendance de son royaume. À défaut de soumettre la Kabylie, les Turcs se contentent de la contenir.
A la mort de Si Ahmed Atounsi Boukhetouche, en 1696, la famille est déchirée par une sanglante guerre de succession. Fragilisée par les divisions, la Kabylie devient une proie accessible aux visées turques.
A partir de 1720, Ali Khodja organise le Makhzen des Amraoua, dans la vallée du Sébaou, avant de partir à l’assaut des dernières poches de résistance.
En 1730, la dynastie de Koukou est vaincue ; les Turcs commencent à installer des postes avancés dans les plaines de Grande Kabylie.
Les Zianides étaient une dynastie berbère qui a régné sur la région de Tlemcen dans le nord-ouest de l’Algérie du XIIIe au XVIe siècle. La dynastie a été fondée par Abu Tachfine, qui s’est proclamé sultan en 1236 après avoir chassé les Almohades de Tlemcen.
Sous les Zianides, Tlemcen est devenue un centre culturel et commercial important, attirant des savants et des artistes de tout le Maghreb et de l’Andalousie. La ville est également devenue célèbre pour son architecture, notamment la Grande Mosquée et la mosquée Sidi Boumediene, ainsi que pour ses écoles et universités renommées.
Les Zianides ont également développé des relations diplomatiques avec d’autres puissances de la région, notamment les Mérinides du Maroc et les Hafsides de Tunisie. Cependant, la dynastie a finalement été renversée par les Espagnols en 1554, mettant fin à près de trois siècles de règne à Tlemcen.
Les Hafsides étaient une dynastie berbère qui a régné sur le Maghreb central et oriental, y compris la Tunisie, l’est de l’Algérie et l’ouest de la Libye, du XIIIe au XVIe siècle. La dynastie a été fondée par Abu Zakariya Yahya, qui a établi sa capitale à Tunis en 1229 après avoir renversé les Almohades.
Sous les Hafsides, la Tunisie est devenue une puissance commerciale et culturelle majeure dans le monde musulman, avec des liens étroits avec l’Égypte, la Syrie et l’Andalousie. La dynastie a également encouragé l’art et la littérature, produisant des poètes et des érudits renommés tels qu’Ibn Khaldoun.
Cependant, les Hafsides ont également connu des périodes de conflit interne et de guerre avec d’autres puissances de la région, notamment les Mérinides du Maroc et les Zianides de Tlemcen. La dynastie a finalement été renversée par les Ottomans en 1574, mettant fin à plus de trois siècles de règne des Hafsides.
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
Le Royaume Dziride était un État islamique qui a existé en Afrique du Nord entre le Xe et le XIIe siècle. La dynastie Dziride, qui a régné sur ce royaume, était d’origine berbère et a été fondée par un chef militaire nommé Bologhine ibn Ziri.
Le Royaume Dziride avait sa capitale à Achir, une ville située dans l’actuelle Algérie. Il a prospéré grâce au commerce caravanier transsaharien, qui a permis de développer une économie florissante. Les Dzirides ont également favorisé les sciences et les arts, ainsi que l’islam, qui était la religion officielle de l’État.
Au cours de leur règne, les Dzirides ont étendu leur influence dans la région en conquérant des territoires voisins, notamment le royaume de Tahert. Ils ont également été impliqués dans des conflits avec d’autres États islamiques, tels que les Fatimides et les Hammadides.
La dynastie Dziride a connu son apogée sous le règne de Badis ibn Mansur, qui a régné de 1062 à 1094. Sous son règne, le royaume a atteint son plus grand territoire et a connu une période de paix et de prospérité. Cependant, après sa mort, le royaume a connu une période de déclin et a été conquis par les Almoravides en 1152.
Malgré leur disparition il y a plus de huit siècles, les Dzirides ont laissé une empreinte durable dans l’histoire de l’Afrique du Nord en tant que rois berbères qui ont construit un État puissant et prospère.
Le Royaume Dziride (en tamazight Izirien ; en arabe الزيريون ) régna en Afrique du Nord, centrale (Actuelle Algérie), entre 972 et 1148. La Dynastie Dziri se rattache à Ziri ibn Menad, chef militaire ayant rallié le Royame Fatimide, et qui donne son nom à la dynastie. Ils se transmettant le pouvoir par voie héréditaire par différentes branches : Dzirides, Hammadites, Badicides et une branche régna à Grenade,
Dynastie Dziride
Le Royaume Fatimide est un royaume chiite ismaelienne qui a donné son nom en hommage Fatima, la fille du prophète Mahomet et épouse d’Ali ibn Abi Talib. La dynastie a été fondée en 909 par les imazighens de la Tribu des Koutama qui fait partie de la Kabylie, Djijel actuelle. Ubayd Allah al-Mahdi, qui prétend être de lignée alide ismaélide a été mis à la tête du Royaume en suivant le principe de mettre un étranger de préférence d’une lignée noble (chourafa) pour éviter les divisions entre les tribus sur le pouvoir. À l’origine du mouvement fatimide on trouve le dâ`i ismaélien Abu Abd Allah ach-Chi’i, un yéménite. Entre la fin du ixe siècle et le début du xe siècle, il prêche au profit du chiisme depuis Ikjan (ville dans la petite Kabylie Djijel actuelle) , où il trouve un écho favorable, parvenant à se rallier de nombreux partisans chez les tribus Amazighes. C’est à partir de cette région, qu’ une révolte contre les Aghlabides de Kairouan fut lancé.
En 909, une grande partie de l’Afrique du Nord est contrôlé par l’Etat Fatimide, de l’extrémité est du Maroc à la Libye actuels,. Un Royaume suffisamment puissant pour contester l’autorité du calife de Bagdad. À partir de l’année 911, les Koutamas sous la bannière Fatimides lancent une vaste campagne militaire en Afrique du Nord. Ils progressent rapidement et capturent la ville de Tahert. Une nouvelle ville Mahdiyya fut construite pour en faire une nouvelle capitale sur une presqu’île du Sahel tunisien. Ubayd Allah al-Mahdi s’y proclame calife en 916 ce qui devait d’ailleurs encourager l’émir de Cordoue à faire de même en 929, établissant un califat omeyyade en Espagne.
En 969, l’Égypte est conquise grâce au général Jawhar al-Siqilli, sur ordre du calife al-Mu‘izz. Ils fondent, près de cette ville, une nouvelle capitale qu’ils nomment al-Qâhira (Le Caire), ce qui signifie « la Victorieuse ».
910 – Les Fatimides en Afrique du Nord.
Ubaid-Allah et Mehdi, proclamé calife, tentent de convertir les Amazighs au chiisme.
Les Fatimides étaient une dynastie chiite qui a gouverné l’Afrique du Nord et l’Egypte du Xe au XIIe siècle. En 910, ‘Ubaid-Allah et Mehdi, proclamé calife, ont commencé une campagne pour convertir les Amazighs au chiisme.
909 – Fin de la dynastie Aghlabide et chute de l’État Rustumide. Les Ibadites de Tiaret cherchent refuge à Sédrata. Imamat Ibadite de Djebel Neffusa.
La dynastie Aghlabide était une dynastie musulmane sunnite qui a gouverné l’Afrique du Nord de 800 à 909. En 909, la dynastie Aghlabide s’est effondrée, mettant fin à l’État Rustumide, un État berbère qui a duré près de quatre siècles. Les Ibadites de Tiaret ont cherché refuge à Sédrata, tandis que l’Imamat Ibadite de Djebel Neffusa a été créé.
903 – Fondation de la ville d’Oran.
Oran est une ville portuaire située à l’ouest de l’Algérie, fondée en 903. Elle était autrefois une importante ville de commerce avec l’Espagne.
886 – Victoire des Aghlabides sur les Amazighs Nefusa de Libye, principal soutien des Rustumides.
Les Amazighs Nefusa étaient une tribu berbère qui soutenait la dynastie Rustumide. En 886, les Aghlabides ont remporté une victoire décisive contre les Amazighs Nefusa, éliminant ainsi leur soutien aux Rustumides.
881-888 – Début de la décadence de la dynastie Rustumide suite aux révoltes des tribus berbères du Zab contre les gouverneurs arabes d’Ifrikya.
La dynastie Rustumide était une dynastie berbère qui a gouverné l’Ifrikya de 761 à 909. Entre 881 et 888, la dynastie a commencé à décliner en raison des révoltes des tribus berbères du Zab contre les gouverneurs arabes.
878 – Prise de Syracuse par les Aghlabides.
Syracuse était une ville de la Sicile byzantine. En 878, les Aghlabides ont pris la ville, qui est devenue une importante base pour les raids sur la côte italienne.
868 – Conquête de Malte par les Aghlabides.
Malte était une île byzantine située dans la mer Méditerranée. En 868, les Aghlabides ont conquis l’île, établissant ainsi leur présence dans la région.842 – Yunnus devient calife et rend publiques les doctrines hérétiques des Berghwatas.
La dynastie Rostomide, également connue sous le nom de Rostémides, était une dynastie amazighe qui a régné sur une grande partie de l’actuelle Algérie et du Maroc occidental entre le IXe et le XIe siècle. Elle a été fondée par Abu’l-Afiya Rostom, qui a réussi à unifier les tribus berbères de la région sous son autorité. Les Rostomides ont gouverné leur territoire en tant qu’émirs indépendants, bien qu’ils aient parfois reconnu la suzeraineté de l’émir de Cordoue ou du calife fatimide. Ils ont construit des villes fortifiées et des mosquées, favorisant la propagation de l’islam dans la région.
La dynastie a atteint son apogée sous le règne de Yahya ibn Muhammad al-Rostami, qui a étendu son influence sur une grande partie du Maghreb central et occidental. Les Rostomides ont également développé des relations commerciales avec l’Europe, notamment avec l’empire carolingien. Cependant, au XIe siècle, les Rostomides ont perdu leur pouvoir au profit de la dynastie berbère des Almoravides, qui a émergé dans le sud du Maroc. Les Rostomides ont finalement été évincés de leur dernière capitale, Tlemcen, en 1080, mettant ainsi fin à leur règne. Malgré leur courte période de gouvernance, les Rostomides ont laissé leur marque sur l’histoire de l’Afrique du Nord en tant que puissante dynastie berbère qui a réussi à unifier les tribus de la région sous un seul gouvernement.
Le fondateur :
Abu’l-Afiya Rostom, également connu sous le nom d’Ibn Rostum, était le fondateur de la dynastie Rostomide qui a régné sur une grande partie de l’actuelle Algérie et du Maroc occidental entre le IXe et le XIe siècle. Il était un chef berbère qui a réussi à unifier les tribus berbères de la région sous son autorité et à établir un État stable. On sait peu de choses sur la vie d’Ibn Rostum avant qu’il ne devienne un chef berbère éminent. Il a probablement émergé comme un chef militaire puissant dans la région de Tlemcen, dans l’ouest de l’Algérie, au début du IXe siècle. Au fil du temps, il a réussi à unifier les tribus berbères de la région et à établir une base de pouvoir solide.
Ibn Rostum a ensuite fondé la ville de Tahert en 777 et en a fait la capitale de son État émergent. La ville a rapidement prospéré grâce à son emplacement stratégique sur les routes commerciales transsahariennes et à la réputation d’Ibn Rostum en tant que chef saint et juste. Il a également favorisé la propagation de l’islam dans la région en construisant des mosquées et en encourageant la conversion. Ibn Rostum est mort en 836 et a été remplacé par son fils Abou Zemaa al-Rostami. Cependant, il est resté un personnage important dans la mémoire collective des Berbères d’Afrique du Nord en tant que fondateur de l’une des dynasties berbères les plus importantes de l’histoire de la région.
Dynastie Rustomide
Le Royaume de Tihert était un royaume amazigh théocratique qui a prospéré dans la région de l’actuelle Algérie. Il a été fondé au début du VIIIe siècle par des Ibadites, une branche de l’islam qui prône la primauté du Coran sur la tradition. Tihert est devenue la capitale du royaume et a connu une période de croissance rapide grâce à son emplacement stratégique sur la route commerciale reliant le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.
Tihert était gouvernée par un imam, un chef religieux qui détenait également le pouvoir politique. La ville était considérée comme un centre de piété et de savoir, attirant de nombreux pèlerins et érudits de l’islam. Le royaume était également connu pour ses marchands prospères et ses artisans talentueux, qui ont contribué à la richesse et à la renommée de la ville.
Cependant, la paix relative du royaume a été brisée à la fin du IXe siècle, lorsque les Fatimides ont lancé une attaque contre Tihert. Malgré la résistance des habitants, la ville a finalement été prise et détruite en 909, marquant la fin du royaume. Les survivants ont fui vers d’autres régions, comme la vallée du M’zab, où ils ont fondé de nouveaux établissements. Bien que le Royaume de Tihert n’ait pas duré longtemps, il reste un symbole important de l’histoire amazighe en tant que l’un des premiers États islamiques en Afrique du Nord.
Autonomisation de l’Afrique du Nord sur l’orient arab
Occupation arabe
LES BYZANTINS de 534 à 647.
Les Vandales, originaires de Hongrie, arrivent en Espagne où ils sont repoussés dans le sud du pays. Ils décident de passer en Afrique du Nord en 429, sous l’impulsion du roi Genseric. Ils occupent les ports et dévastent les cités romaines.
LES VANDALES de 430à 533
Juba 2 était un roi berbère et romain qui a vécu au 1er siècle avant notre ère. Il était le fils de Juba 1er, qui avait été un roi berbère de Numidie avant que celle-ci ne soit conquise par Rome. Après la mort de son père, Juba 2 est devenu un roi client romain et a été nommé roi de Numidie par l’empereur romain Auguste. Plus tard, il a épousé Cléopâtre Séléné, la fille de la célèbre reine égyptienne Cléopâtre et de Marc Antoine, et a été nommé roi de Maurétanie, une région qui correspond à l’actuelle Algérie, Maroc et Tunisie.
Juba 2 était un érudit qui a écrit plusieurs ouvrages sur la géographie, l’histoire et la culture de l’Afrique du Nord, ainsi que sur les plantes et les animaux de la région. Il a également encouragé les échanges culturels entre les Berbères et les Romains et a fondé une ville appelée Caesarea (actuellement Cherchell en Algérie) qui est devenue un important centre intellectuel de l’époque. Malgré sa loyauté envers Rome, Juba 2 était également fier de sa culture berbère et a cherché à préserver et à promouvoir l’identité amazighe. Sa vie a été marquée par des défis politiques et des événements tumultueux, mais Juba 2 reste une figure importante de l’histoire amazighe et de la région de l’Afrique du Nord.
Administration directe par les Romains
Durant cette période, les Romains vont faire de ce pays la plus riche contrée du monde antique.
-Ier siècle après Jésus-Christ : Edification du Limes Romanus, qui sépare le territoire romanisé du reste de l’Afrique. Cette période de paix est propice au développement de l’agriculture et à la construction de nombreuses villes. L’art et la culture se développent, les Berbères adoptent la langue et la culture latines.
– Fin du IIe siècle : Apparition du Christianisme.
– IIIe siècle : La persécution des Chrétiens n’empêche pas la religion chrétienne de se répandre en Berbérie. Le Christianisme triomphe au IVe siècle avec St Augustin et devient la religion officielle sous l’empereur de Constantin.
Après cette période de calme, l’hostilité reprend entre Berbères et Romains. Des troubles apparaissent dans les villes et dans les campagnes.
Le pouvoir est décentralisé. De nouvelles provinces sont créées. La division des populations d’Afrique du Nord précipite l’intervention des Barbares venus d’Europe, attirés par les richesses de cette région.
Masensen, né vers et mort en , était un roi numide berbère, fils du roi Gaïa, petit-fils de Zelalsan. Il fut l’auteur de l’unification de la Numidie et son premier roi. La Numidie est considéé comme le premier Etat de l’histoire de l’Afrique du Nord.
Massinissa a unifié les tribus amazighes semi-nomades pour fonder un État fort. Il force à cet effet nombre des amazighes à se sédentariser pour pratiquer l’agriculture L’essor économique et politique pris par la Numidie qu’il initie sous son règne marquera durablement le royaume. Le bilan du règne fut incontestablement positif, sans doute dans l’équipement du pays et dans l’agrandissement du royaume.
Le centre du pouvoir des amazigh en Egypte
Le mythe fondateur de l’entrée de la civilisation amazighe dans l’histoire remonte à environ 3000 ans, à l’époque où un grand chef nommé Sheshonq 1er a réussi à prendre le contrôle de l’Egypte et est devenu pharaon. Cet événement marque le début de la XXIIe dynastie égyptienne, également connue sous le nom de dynastie Tanite, et est considéré comme un moment crucial pour les Amazighs. En effet, cette date est aujourd’hui célébrée comme étant le Nouvel An amazighe, appelé Yennayer, et a été choisie comme point de départ du calendrier amazigh.
Le Néolithique (autrement appelé « âge de la pierre polie »), qui succède au Mésolithique, est une période marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l’outillage en pierre polie, la poterie, le tissage, ainsi que le développement de l’architecture. Le Néolithique débute au Proche-Orient au IXe millénaire av. J.-C. dans le Croissant fertile, et atteint la Grèce vers le VIIe millénaire av. J.-C. Il commence en Chine un peu plus tard, vers Le Néolithique prend fin avec l’apparition, puis la diffusion de la métallurgie du bronze, à partir de en Anatolie.
Les anthropologues spécialistes de l’Afrique du Nord, admettent aujourd’hui une filiation directe, continue, depuis les Néandertaliens nords-africains (homme du Djebel Irhoud), jusqu’au Cromagnoïdes que sont les hommes de Mechta El Arabi. L’homme atérien de Dar es-Soltane serait l’intermédiaire mais qui aurait déjà acquis les caractères d’Homo sapiens sapiens.
Paléolithique supérieur : 30 000 d’année.
Paléolithique moyen : 70 000 d’année.
Paléolithique inférieur : 1,7 millions d’année.
Paléolithique ANCIEN : 4,5 millions d’année – 2,5 millions d’année.
Le Paléolithique est la première et la plus longue période de la Préhistoire. Le Paléolithique commence avec l’apparition des premiers outils lithiques, il y a 4,3 millions d’années en Afrique. Il s’achève il y a 11 700 ans avec la fin de la dernière période glaciaire, qui ouvre la voie au Mésolithique.
L’origine de la population amazigh, plus exactement des différents amazighs, demeure une question toujours controversée, car mal posée. Les théories diffusionnistes réduisent les amazighs à des origines étrangère fruit des migrations, des invasions, des conquêtes et des dominations.
Condamner les amazighs à un rôle historique passif, c’est à dire quasiment nul, en ne voyant que la terre qui les avait vu naitre n’est qu’un territoire de conquête par les autres…doit être définitivement rejetée.
Les amazigh ne viennent de nul part. Les données anthropologiques l’attestent.
En remontant le temps, on peut comprendre comment le temps amazigh s’est constitué. Les données anthropologiques et linguistiques permettent de connaitre l’ancienneté des populations amazighs.
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